SASU ou auto-entrepreneur : Quel statut choisir en 2024 ?
Vous envisagez de créer une entreprise ? Choisir le bon statut juridique est essentiel pour le succès de votre projet. Parmi les options les plus courantes pour créer une entreprise seul en France, on retrouve la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) et le statut d‘auto-entrepreneur (ou micro-entreprise). Chacune de ces formes présente des avantages et des inconvénients. Découvrons ensemble les principales caractéristiques de ces formes d’entreprise afin de vous aider à faire le bon choix.
SASU, tout comprendre sur ce statut
La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) est la forme unipersonnelle de la SAS (Société par Actions Simplifiée). Elle permet à un seul associé de créer une entreprise avec une grande souplesse de gestion.
Elle offre de nombreux avantages, notamment une responsabilité limitée aux apports, ce qui signifie que vos biens personnels sont protégés.
De plus, la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle permet une grande liberté dans l’organisation de l’entreprise, notamment dans la rédaction des statuts, et est souvent choisie par les entrepreneurs souhaitant attirer des investisseurs ou développer une activité plus importante. Par ailleurs, le capital social de la SASU peut être fixé librement, avec un minimum symbolique de 1 €.
Sur le plan fiscal, la SASU est généralement soumise à l’impôt sur les sociétés (IS), ce qui peut être avantageux pour les entreprises réinvestissant leurs bénéfices. Cependant, l’associé unique a la possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu (IR) durant les cinq premières années, une option souvent bénéfique pour les projets en phase de lancement.
En contrepartie, la gestion d’une SASU est plus exigeante. Elle implique des formalités administratives et comptables rigoureuses, notamment la tenue d’une comptabilité complète et le dépôt annuel des comptes.
Statut d’auto-entrepreneur : spécificités et caractéristiques
Le statut d’auto–entrepreneur (ou micro-entrepreneur) est l’option la plus simple et rapide pour démarrer une activité seul. Il offre un régime fiscal avantageux, avec un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires et une gestion simplifiée. Ce statut convient particulièrement aux personnes souhaitant tester leur projet sans prendre trop de risques ou à celles exerçant une activité à faible revenu.
Le statut d’auto-entrepreneur se distingue par la simplicité des démarches administratives, l’absence de capital social, et la franchise de TVA. Cependant, il impose des limites de chiffre d’affaires (77 700 € pour les services et 188 700 € pour la vente de biens) et ne permet pas de déduire les charges professionnelles, contrairement à la SASU et aux autres statuts juridiques plus complexes.
SASU ou auto-entrepreneur, comment faire le bon choix ?
Le choix entre la SASU et l’auto-entreprise dépend de plusieurs critères.
Dans un premier temps, si vous souhaitez bénéficier d’une protection sociale accrue et de la possibilité de développer votre activité en toute autonomie, la SASU sera un meilleur choix. En effet, elle est idéale pour les entrepreneurs prévoyants une forte croissance ou qui souhaitent attirer des investisseurs.
En revanche, si vous préférez la simplicité, une gestion allégée, et que votre chiffre d’affaires ne dépasse pas les plafonds de l’auto-entreprise, ce statut sera sûrement plus adapté. Il est essentiel d’évaluer vos objectifs à long terme, la nature de votre activité, et votre capacité à gérer les obligations administratives. En réfléchissant attentivement à ces critères, vous pourrez déterminer lestatut qui répond le mieux à vos besoins et à vos ambitions.