Voici comment bénéficier d’une pension de reversion après le décès d’un conjoint
Lorsqu’un employé disparaît, le partenaire survivant peut bénéficier d’une pension de survie. Cette aide financière représente une partie de la retraite que le défunt touchait ou aurait pu toucher avant sa disparition. Seul le conjoint ou l’ex-conjoint du défunt est éligible à cette demande. Pour y prétendre, il faut remplir deux conditions :
- Avoir au moins 55 ans lorsque le disparu travaillait dans le secteur privé ou était un agent contractuel de la fonction publique.
- Avoir des ressources annuelles brutes inférieures à 24 232 euros pour une personne seule et 38 771,20 euros pour un couple.
Notez que ce critère d’âge ne s’applique pas si le défunt était un fonctionnaire.
Un droit maintenu en cas de remariage ou de nouvel engagement
Il est essentiel de préciser que même si le conjoint survivant refait sa vie après le décès de son partenaire, il conserve le droit de percevoir cette subvention.
Montant de la pension de survie
La pension de survie est accordée même si le conjoint a disparu avant d’avoir atteint l’âge de la retraite. Elle varie selon le statut de l’emploi exercé par le défunt :
- 54% de la pension de l’agent contractuel de la fonction publique ou de l’employé du secteur privé,
- 50% de celle d’un fonctionnaire.
Toutefois, le montant de cette pension ne doit pas être inférieur à 348 euros par mois si la personne a cotisé au moins 60 trimestres au cours de sa vie active. Par ailleurs, un plafond mensuel est fixé à 1 043,28 euros.
Points clés à retenir sur la pension de survie
En résumé, la pension de survie est une aide financière destinée au conjoint survivant d’un employé décédé, qu’il ait travaillé dans le secteur privé, en tant qu’agent contractuel ou fonctionnaire. Elle permet de compenser partiellement la perte de ressources liée à la disparition du conjoint.
Essentiellement soumise à des conditions d’âge et de ressources, le droit à la pension de survie est maintenu même en cas de nouvelle union. Son montant varie en fonction du statut professionnel du défunt et peut aller jusqu’à 1 043,28 euros par mois.